
- Les piliers de la terre de Ken Follett
Voilà un livre bien particulier, bien épais, que j'entame dans le creux de ces années maigres en lecture. Les piliers de la terre de Ken Follett est arrivé dans ma pile à lire assez tardivement alors qu'il a été une sorte de leitmotiv extérieur dans ma vie de lectrice. Ce roman m'a été recommandé quand j'étais beaucoup plus jeune par ma mère, qui l'avait adoré et m'en parlait souvent. Puis il y a eu l'événement dramatique de Notre Dame de Paris, qui a fait remonter dans les ventes notre cher Victor Hugo ainsi que ce roman. Il y a aussi eu cet article de La caverne d'Haïfa, qui m'avait titillée. Puis il y eut cette conversation littéraire, dans un restaurant japonais, avec une connaissance qui m'a chaudement recommandé Les piliers de la terre. Cette conversation m'avait tant emballée que j'avais presque décidé de rompre ma règle "ne pas acheter tant que la pile à lire n'est pas vide" mais j'ai résisté : et ce fut une bonne idée de ne pas céder à la tentation car, quelques jours après mon anniversaire, je me suis retrouvée dans ce même restaurant japonais, avec cette même personne, qui m'a généreusement offert le roman ! Sagesse dûment récompensée. Je remercie le destin. Je peux désormais découvrir cette œuvre dont on m'a si souvent parlé. Je n'en suis qu'au début, ma lecture est lente mais pas dénuée de plaisir... - 22/11/63 de Stephen King
J'ai terminé au bout de plusieurs longues semaines (mois ?) le roman de Victor Boissel Enfants d'une époque. Ce roman était de qualité et il tombait à pic, car ayant la particularité de se lire à partir de n'importe quel chapitre et n'ayant pas d'intrigue classique, c'était très simple pour moi de le laisser puis d'y revenir. Malheureusement, de nombreux aléas et déceptions de la vie quotidienne m'ont tenue éloignée de la lecture et j'ai mis du temps à trouver des moments propices à la découverte. Retrouver le chemin de la lecture c'est retrouver le chemin de soi, alors je vais essayer de me chouchouter davantage, de mettre les sinuosités désagréables de la vie de côté — du moins dans les cases adéquates — et de retrouver les bonheurs du bouquinage. Pour cela, je me suis engagée dans un pavé de 1000 pages signé Stephen King : 22/11/63. Ce grand roman m'a été offert par ma mère lors de mon dernier anniversaire. Il était temps que je m'y mette ! Pour le moment, la lecture se déroule tranquillement : lire Stephen King, c'est un peu comme enfiler des chaussons, quand on rentre à la maison. Néanmoins, je ne pense pas toute seule à aller le lire... Accompagnée d'une tisane, des biscuits de ma meilleure amie et du nouveau plaid Central Perk offert par ma maman à Noël, je suis prête à découvrir ce qui sera sans doute ma première lecture de 2022. - Enfants d'une époque de Victor Boissel
Je dispose de très peu de temps en ce moment pour bouquiner mais en cette fin de dimanche plein de thé et de pâtisseries, je peux enfin me poser pour découvrir Enfants d'une époque de Victor Boissel. Comme j'ai un excellent souvenir du roman Habeas Corpus du même auteur, que je vous invite vraiment à découvrir, c'est avec enthousiasme que je me lance dans cette nouvelle lecture ! Quelles surprises m'attendent donc ? - Vendues ! de Zana Muhsen
J'ai terminé il y a plusieurs jours Je suis la marquise de Carabas de Lucile Bordes qui m'a conquise. J'ai hâte d'en parler davantage sur le libriosaure.com ! * J'ai enchaîné sur Vendues ! de Zana Muhsen un roman beaucoup plus dur car il s'agit de l'autobiographie d'une femme qui, à l'adolescence, a été emmenée dans son pays d'origine pour y être mariée. Ce genre de thèmes m'intéresse et pour le moment, même si le style est plutôt simple et dénué de prouesses littéraires, l'histoire me tient éveillée quelques minutes de plus le soir, malgré la fatigue écrasante de la rentrée. * Ce tome épais et vieilli me vient d'un don ; j'ai récupéré le livre parmi un énorme tas qui était destiné à être jeté. Cela fait donc des années qu'il se trouve dans une livre des "à mettre en boîte à livres", mais finalement, en voulant le déposer dans la boîte à livres du quartier, j'ai réalisé que moi aussi je pourrais aimer le roman... Heureusement que je ne suis pas une personne compliquée. - Curiouz, numéro du mois de septembre
Quand on a un mercredi plus léger que les autres :) - Je suis la marquise de Carabas de Lucile Bordes
Comme je m'en doutais, j'ai rapidement terminé Le pain de nu de Mohamed Choukri. Je savais que je n'en ferais qu'une bouchée malgré les thèmes difficiles développés dans ce court roman. * Le roman précédent était un prêt. Celui que je commence aujourd'hui l'est également. Bien que ma pile à lire soit désormais peu fournie (peut-être trois ou quatre livres), je mets un point d'honneur à commencer d'abord les livres qui devront un jour retrouver leur propriétaire. Oui, grand âme, grande éthique, grande moralité. * J'ai donc débuté aujourd'hui, entre quelques corvées diverses de fin d'été, un court roman prêté par ma meilleure amie. Mais ce livre, je le commence avec une certaine appréhension : Je suis la marquise de Carabas a été écrit par une personne que j'estime infiniment, aussi il me sera difficile d'avoir un regard objectif et il me sera plus difficile encore d'être déçue... Cependant, les quelques pages que j'ai déjà pu parcourir pour l'instant m'ont séduite. Alors, je commence à me détendre, en tenant entre les mains le premier roman d'une professeure que j'ai eu l'honneur d'avoir à la fac et qui m'a portée jusqu'à mon rêve : être professeure de lettres modernes. - Le pain nu de Mohamed Choukri
J'ai mis bien du temps à quitter Le petit joueur d'échecs de Yoko Ogawa. Ce livre lu dans des circonstances tristes, cultivant un contenu tout aussi triste, bien que d'une douceur incroyable, m'a plongée finalement dans une grande panne de lecture. Mon été n'aura pas été celui de la découverte littéraire. * Après ce roman particulier et vaporeux, empli de symboles et de non-dits, j'ai choisi une lecture à l'opposé. Petit roman imprévu dans ma pile à lire, Le pain nu de Mohamed Choukri, un auteur marocain, m'a été prêté par ma mère qui l'avait elle-même lu sur un coup de tête pendant les vacances. * Je l'ai déjà commencé et je suis déjà adepte de ce style qui, d'habitude, ne me sied guère : tout y est cru, écrit sans détour, dans une franchise et une poésie qui se mêlent de manière déconcertante. Après des mois de panne, je pense n'en faire qu'une bouchée. Crue. - Le petit joueur d'échecs de Yoko Ogawa
Je n'ai jamais commencé de lecture dans un contexte aussi malheureux. J'ai hélas appris la disparition d'un pilier de notre petit monde littéraire, Goran, du blog deslivresetdesfilms, grâce à un post d'Eva. Cette dernière nous a appris qu'elle s'apprêtait à lire Le petit joueur d'échecs de Yoko Ogawa en lecture commune avec Goran. C'est donc dans une grande tristesse et un désarroi inexprimable que je me lance dans la lecture de ce roman qu'Il voulait découvrir et que nous serons, sans aucun doute, une petit bande à lire pour lui. - Revival de Stephen King
Je commence enfin une nouvelle lecture ! Les semaines passées ont été compliquées, le travail chronophage et anxiogène, et j'ai mis un temps infini à lire Sorcières de Mona Chollet, que j'avais commencé avec certaines appréhensions. Malheureusement, ces appréhensions se sont confirmées et je n'ai pas dévoré l'ouvrage comme j'aurais pu le faire, envers et contre tout, malgré les événements divers et les contraintes. Je peux enfin commencer un des livres que l'on m'a offerts à mon anniversaire : Revival de Stephen King. J'ai commencé à lire quelques pages et je suis déjà très enthousiaste, ne serait-ce que pour le style si particulier et pourtant simple de King. - Sorcières de Mona Chollet
J'ai terminé rapidement, malgré une réelle volonté de le savourer, le livre documentaire Funèbre ! de Juliette Cazes. J'ai tout de suite enchaîné sur une lecture numérique, puisque ma pile à lire était vide, mais je n'ai pas pu vraiment me consacrer à la lecture car mon travail me demandait énormément ces derniers temps et je n'ai pas eu de week-end paisible depuis. Quoi qu'il en soit, j'ai choisi de découvrir un autre livre sur la thématique de la sorcière. Sujet qui m'intéresse depuis des années déjà, notamment grâce à l'incontournable Putains du diable de Armelle Le bras-Chopard, j'ai essayé de l'approfondir régulièrement, notamment en lisant récemment le mythique La sorcière de Jules Michelet. Evidemment, connu de tous et évoqué à chaque occasion sur les réseaux sociaux, le livre de Mona Chollet me paraissait important d'être lu avant de pouvoir faire un retour précis sur la littérature consacrée aux sorcières. Après tout ce que j'ai lu au fil des années, il me semble ne manquer de lui, désormais. J'en attends beaucoup et j'ai des appréhensions face à cette lecture. Recommandé par beaucoup de monde, ce livre m'apprendra-t-il encore des choses sur la figure de la sorcière, après tout ce que j'ai lu sur ce thème ? - Funèbre ! de Juliette Cazes
Hier, j'ai terminé Les évaporés du Japon que j'ai savouré, bien que je n'avais qu'une envie : le dévorer. Mais il était si beau et intéressant que je voulais faire durer le plaisir... C'était un livre passionnant dont je reparlerai sûrement sur le libriosaure.com ! Ce matin, au petit déjeuner, c'est la découverte d'un livre que j'ai commandé en librairie et reçu il y a peu : Funèbre ! de Juliette Cazes, plus connue sur Internet depuis des années sous le nom Le Bizarreum. Cette dernière, qui exerce de multiples activités autour de la thanatologie, s'évertue depuis des années à vulgariser sur le net de nombreux sujets qui traitent de la mort, et surtout, de la vision qu'ont les vivants de la mort. Je trouvais son travail précieux et intéressant depuis longtemps : quel plaisir, donc, une fois la pile à lire vidée, de pouvoir m'offrir son livre ! Son livre parle en effet de tout ce qui m'intéresse : les autres cultures et leur rapport à la mort puisqu'il s'agit d'un "tour du monde des rites qui mènent à l'autre monde". Je vous laisse voir ici la vidéo que Le Bizarreum a créée pour présenter son livre... Et bon dimanche à tous ! - Les évaporés du Japon par Léna Mauger et Stéphane Remael
J'ai terminé dans la nuit de samedi à dimanche le court roman L'année du jardinier de Karel Capek et je dois admettre que cette dernière lecture m'a totalement conquise. (J'ai d'ailleurs partagé avec empressement mon enthousiasme sur les réseaux sociaux, avant même d'en écrire une chronique...) J'ai dû attendre d'être livrée pour passer au nouveau livre que je vous présente aujourd'hui : il s'agit d'un documentaire, Les évaporés du Japon : enquête sur le phénomène des disparitions volontaires. Ce livre, je l'ai découvert grâce à la chaîne YouTube de Sonya Lwu, que je suis assidûment. Dans une vidéo évoquant la mystérieuse disparition de Tiphaine Véron à Nikko, au Japon, Sonya Lwu nous apprend que les disparitions volontaires au Japon sont un phénomène extrêmement fréquent, ce qui réduit drastiquement les cas de disparitions inquiétantes et ralentit les enquêtes. Dans cette vidéo, Sonya Lwu évoquait un livre qui traitait ce sujet : je l'ai aussitôt mis dans ma Wishlist. Samedi, je suis donc allée en librairie pour me l'acheter (enfin, surtout pour le commander) puisque ma pile à lire était terminée. Malheureusement, j'ai eu la mauvaise surprise d'apprendre de ma libraire que Les évaporés du Japon était indisponible, même chez l'éditeur et qu'elle ne pouvait donc pas le commander. J'ai finalement eu recours à Amazon car il restait encore des exemplaires sur leur site... Ne vous inquiétez pas, j'ai passé une autre commande dans ma librairie. Lundi, ça y est, Les évaporés du Japon de Léna Maugier et Stéphane Remael est enfin en ma possession et les quelques pages lues sont déjà passionnantes ! Note : je vous conseille de regarder la vidéo de Sonya Lwu sur la disparition de Tiphaine Véron car celle-ci n'a toujours pas été résolue et la famille a besoin de médiatisation pour obtenir des réponses. Visitez également le site internet de l'association https://unispourtiphaine.org/. - L'année du jardinier de Karel Capek
Aujourd'hui est un grand jour ! J'ai terminé ma pile à lire. Ce matin, au réveil, j'ai pioché le dernier livre qui attendait dans ma pile, après avoir fini hier dans la nuit, La sorcière de Michelet. Cela fait des années et des années que je ne me suis pas retrouvée dans cette situation : zéro livre en attente. Comble du bonheur, il fait beau, c'est le week-end, je vais sans doute me précipiter en librairie pour commander quelques bouquins qui me faisaient de l'œil depuis des mois mais que je n'achetais pas pour répondre noblement au défi que je m'étais lancé : ne plus acheter de livres tant que je n'aurai pas terminé ma pile à lire. Je prendrai sans doute un jour le temps d'expliquer en détails pourquoi je me suis lancé ce défi, mais passons... Aujourd'hui, je commence, armée d'une infusion à la mélisse et aux feuilles de menthe, L'année du jardinier de Karel Capek. Premier roman tchèque que je vais lire, ce dernier m'a donné envie à cause — grâce à ? — d'une chronique littéraire que j'ai lue sur un blog il y a fort longtemps, donc je ne saurais me souvenir qui m'a soufflé l'idée... Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de le découvrir et je n'ai que peu d'appréhensions car c'est une lecture visiblement très courte — 150 pages ! - La sorcière de Michelet
Cela fait quelques années déjà que je m'intéresse à la thématique des sorcières. En fait, dès l'Université, je découvrais une nouvelle facette de l'Histoire, celle des condamnations des femmes, à travers deux livres : Procès de femmes au temps des philosophes et Les putains du diable. Pour le moment, je n'ai pas trouvé de lecture plus intéressante sur les sorcières que ce dernier titre que j'évoque, d'Armelle Le bras-Chopard. Evidemment, pour parfaire mes humbles recherches, il me fallait acquérir La sorcière de Michelet, une véritable référence en la matière. Toutefois, ce n'est pas sans appréhension que j'ouvre ce livre car il n'a pas la réputation d'être aisé à lire... Cela fait des années maintenant qu'il traîne dans ma pile à lire et il ne me reste que deux livres à lire pour venir à bout de la fameuse pile, donc, je vais essayer. - Asakusa Kid de Takeshi Kitano
Après l'essai sur les femmes troubadours, j'ai décidé d'opter pour une valeur sûre en piochant un livre japonais dans ma pile à lire, à savoir Asakusa Kid de Takeshi Kitano. Non seulement je suis rarement déçue par la littérature japonaise mais en plus j'apprécie le style franc et cinglant de l'auteur, que j'ai déjà découvert il y a plusieurs années avec son court roman autobiographique La vie en grise et rose. Si dans ce dernier l'auteur racontait ses souvenirs d'enfance, le roman que je lis actuellement narre ses débuts dans le monde du spectacle. Prometteur, donc.